![]() Suite à plusieurs échanges de courriers entre différents protagonistes, plongeurs, scientifiques et représentants d'autorités fédérales ou autres, il semble évident à nos yeux de suspendre toute action autre que les observations simples. |
![]() D'après les données que nous avons pu collecter au Laboratoire Environnement Marin Littoral à Nice, une mortalité massive de gorgones a été constatée depuis la frontière italienne jusqu'à Marseille. Une telle mortalité a également touché les côtes italiennes (Ligurie, Portofino). Le taux de mortalité des gorgones en Corse (région de Calvi) serait faible (de l'ordre de 10%) et rien n'aurait été constaté aux Médes en Espagne (en date du 12 octobre 1999). De même, à la fin du mois de septembre, la région de Banyuls ne semblait pas touchée par le phénomène. Cette mortalité massive des gorgones se traduit par la perte de la partie vivante et la mise à nu du squelette de la colonie. Les gorgones ainsi touchées ont perdu, de façon irrémédiable, plus de 80% de tissus vivant. Plusieurs espèces de gorgones sont touchées : la grande gorgone bleue (Paramuricea clavata), la gorgone blanche (Eunicella singularis), la gorgone orange (Lophogorgia ceratophyta ) et, dans une moindre mesure, la gorgone jaune (Eunicella cavolini). Les éponges sont également touchées, de même que le corail rouge et certains coraux coloniaux comme Cladocora caespitosa. Les gorgones sont de loin les espèces les plus touchées et, selon les sites, plus de 70% des colonies sont touchées, cette proportion allant jusqu'à 100% parfois. Les zones atteintes s'étendent jusqu'à au moins 40 m de profondeur. Ce phénomène de mortalité massive, outre son implication écologique, représentra à terme pour les clubs de plongée une perte importante (aspect patrimonial reconnu des peuplements de gorgones pour le tourisme sous-marin). Le phénomène semble s'être développé assez rapidement. Quelques observateurs signalent des nécroses légères dès le début du mois de juillet (10 juillet; région de Saint-Raphaël). Le phénomène a pris de l'ampleur durant le mois d'août et dans bien des secteurs, la mortalité massive des gorgones, et des autres espèces, est intervenue au cours du mois de septembre. Durant les premiers jours de septembre, la proportion des gorgones nécrosées était déjà assez importante dans quelques secteurs, mais cela n'affectait que les 25 ou 30 premiers mètres de profondeur. Durant les derniers jours de septembre, le phénomène s'est étendu aux eaux plus profondes, jusqu'à 40 m. Des mortalités massives de gorgones ont déjà été constatées dans le passé, mais toujours en quelques lieux. Jamais une mortalité massive et généralisée n'avait été constatée le long des côtes provençales (les plus touchées). Localement, comme à La Ciotat, des mortalités de gorgones ont été constatées en 1984 à la suite d'orages violents. Pour expliquer un phénomène d'aussi grande ampleur géographique cette année (1999), il convient de rechercher une autre cause. Les différentes zones, d'Est en Ouest le long des côtes provençales, semblent avoir été touchées presque simultanément. Cela exclu donc l'hypothèse d'une pollution transportée par le courant liguro-provençal. L'hypothèse la plus probable reste actuellement reliée à la température élevée constatée le long du littoral. Elle peut être l'unique cause ou avoir servi de facteur déclenchant à une pullulation microbienne ou virale. A titre d'exemple, pour étayer l'hypothèse 'température', des enregistrements de températures effectués par la station marine de Villefranche, au milieu de la rade de Villefranche, nous avons analysé pour les années 1995 à 1999. 1999 est la seule année pour laquelle des eaux de 24 °C ont été observées à plus de 20 m de fond pendant 30 jours environ, entre le milieu août et le milieu septembre, c'est à dire juste avant la vague de mortalité massive des gorgones. Les autre années, les eaux de 24°C n'atteignaient jamais ou que temporairement la zone des 20 m de fond.Cette hypothèse doit toutefois encore être vérifiée et ne doit pas nous faire négliger les autres hypothèses. Toute observation précise et datée est précieuse. Envoyez nous par télécopie, email ou téléphone vos observations
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sujet initié par Dominique H., le 16/10/99 Laurence, Patrice, J'ai fait deux plongées aujourd'hui autour des îles de Lérins : C'est vraiment la catastrophe ! *Je n'ai pas vu une seule éponge grise encore vivante. La population semble rayée de la carte. *Les gorgones sont toutes touchées, les grandes rouges sont mortes à 90% dans la zone des 25-30m. Elles sont effectivement moins touchées après 40 (45m cet AM), mais elles ont toutes des branches en décomposition. Les gorgones jaunes sont aussi en pleine décrépitude, mais certaines résistent intactes. * Le corail rouge est mort. * Les spirographes meurent. * La température en surface est de 20-21C et elle est quasiment uniforme jusqu'à 45m (19-20C). J'ai l'impression que le phénomène avance à grande vitesse et ce depuis fin septembre. D'après les dernières infos que je tiens de plongeurs rencontrés aujourd'hui, il parait que du coté italien c'est pareil. Par contre la Corse semble épargnée, du moins la cote W. Ceci me suggère deux questions : 1. Est-ce que vraiment seule la température trop élevé et pendant trop longtemps peut-elle expliquer ce désastre ? Le fait que la Corse ne soit a priori pas touchée, me fait penser qu'il y a peut-être une autre cause que la température. Qu'en pensez-vous ? 2. Avez-vous l'impression que tout le monde (scientifique et pouvoir publique) est conscient de l'ampleur et de la vitesse du phénomène ? Le club de Golf Juan a appelé le CrossMed, le musée de Monaco et l'Ifremer... Ils n'ont pas eu l'impression d'avoir qui que ce soit au courant... Désolé d'insister sur le sujet avec mes questions, mais le spectacle est vraiment à pleurer... A bientôt de vos nouvelles, Dom. ![]() Réponse de Patrice F. le 18/10/99 : Salut Doumé, Oui, vraiment la catastrophe. Le phénomène avance vite et de façon relativement synchrone le long des côtes de Provence. L'Italie est touchée jusqu'à Portofino. L'Espagne semble moins touchée, ou pas du tout a priori. Idem pour la Corse, avec peu de mortalité. Beaucoup d'espèces sont touchées et la température est réellement le facteur déclenchant (enfin, avec les certitudes probabilistes des scientifiques ... tu connais). Par contre, est-ce le facteur de mortalité direct, sûrement pas. Il semblerait que la température a été le facteur déclenchant d'un agent pathogène. Maintenant, il faut savoir quel est ce facteur?? Une première hypothèse est un virus. Toutefois, compte tenu de la relative simultanéité le long des côtes et de la dynamique 'classique' des populations virales, cela semble peu probable. Autre hypothèse, une prolifération bactérienne. Les éléments à notre disposition plaide plus en faveur de cette hypothèse. Des analyses doivent donc être faites et on attend les résultats. Je te tiens au courant. /... ![]() complément de Patrice P. le 19/10/99
Plongée sur la Tradelière nord samedi 16/10 C'est bien comme dans le message, les gorgones rouges sont très abimées, le corail aussi. MM avait constaté une souffrance des gorgones sur la Fourmigue nord le 2/9/99. En espérant que ça ne durera pas. ![]() complément de Dominique H. le 22/10/99
Bonjour,
Personnes impactées au 28/10/99
![]() complément de Fosfore le 09/11/99
Samedi 6/11 au matin, nous avons plongé sur le Vengeur. Nous avons progressé d'Est en Ouest sur la quasi totalité du tombant, de 15 à 36 m.
![]() complément de Dominique H. le 09/11/99
Le Vengeur est certainement un des sites les plus touchés dans la région en
terme de % d'espèces atteintes et en nombre d'espèces. De plus il y a sur ce
site une sédimentation très importante et malheureusement je n'ai pas assez
de recul pour dire si c'est normal ou pas pour ce site. En tout cas on a
l'impression d'un tombant qui a été complètement soupoudré de sédiments et
une partie de ces sédiments ressemblent à de la vase portuaire... C'est de
ce site que viennent une grande partie des prélèvements que j'ai effectué le
23/10.
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Reportage de Michel Comte, plongeur varois
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à la recherche d'un protocole de participation aux recherches A l'initiative du groupe de plongeurs ayant participé aux différentes discussions reportées ci-dessus, ainsi qu'au travers d'autres échanges non retranscrits, il apparaît intéressant de tenter de regrouper un maximum d'informations sur le phénomène tragique qui se produit en ce moment.
![]() Réponse et propositions de Patrice P. le 27/10/99
![]() Eléments complémentaires apportés par S. Sartoretto le 28/10/99
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Démarches effectuées auprès de la FFESSM CTR Cote d'Azur, la Direction Régionale de l'Environnement, l'Ifremer Toulon à l'attention de Roland Blanc FFESSM CTR Cote d'Azur Cap Blanc Port de Bormes 83320 Bormes les Mimosas France
Mougins, le 30 octobre 1999. Objet Cher Roland, ce que nous constatons depuis fin septembre m'attriste et m'inquiète beaucoup ! Sur de nombreux sites ou j'ai pu plonger dans la région (Antibes, Cannes, St Raphaël, Port Cros), la faune fixée, essentiellement les éponges et les gorgones sont nécrosées et connaissent un taux de mortalité anormalement élevée. Le phénomène semble n'épargner aucune zone de la région PACA, qui sont touchées à des degrés divers. Qu'en est-il de votre coté ? Etes-vous beaucoup touché et quelle tournure cela prend-il ces derniers jours ? J'habite depuis six dans les Alpes- Maritimes (enfin !) et je plonge à Golfe Juan. J'ai pu constater malheureusement que la vitesse d'évolution est rapide, puisqu'en un mois les éponges qui étaient moribondes fin septembre, sont mortes aujourd'hui et pour la plupart décollées de la paroi ou elles se développaient. Les grandes gorgones rouges, sont nécrosées et parfois entièrement mortes. De plus la liste des espèces touchées s'allongent de semaine en semaine : Les spirographes, les gorgones oranges et blanches, le corail rouge meurent et d'autres espèces encore semblent touchées à leur tour (nacres, algues vertes, posidonies). Tout cela se passe dans la zone de O à -45 m. Pour avoir échangé des informations avec un grand nombre de plongeurs, le phénomène semble concerner les côtes Italienne jusqu'à Marseille. Ces informations sont corroborées par les scientifiques que j'ai contacté, Patrice Francour à Nice ( francour@unice.fr) et Stéphane Sartoretto à Marseille (Stephane.Sartoretto@com.univ-mrs.fr) qui confirment l'ampleur du problème.Ce qui est vraiment inquiétants aujourd'hui,
Jean George Harmelin, dans le dernier magazine Océans, parle d'une croissance de 55 cm des gorgones sur plus de 30 ans…
Y-a-t-il des actions en cours coté fédéral, au niveau de la Commission Biologie ? Avez-vous été contacté et ou sollicité par les scientifiques ou par l'Environnement ? Je pense que tous les plongeurs, qui plongent encore en cette saison, sont prêt à aider les scientifiques, mais il me semble qu'un organisme officiel comme la FFESSM pourrait être d'une aide efficace pour aider a recueillir et centraliser toutes les observations faites par les plongeurs des clubs de la région PACA, pour les transmette aux biologistes. Une action officielle permettrait aussi d'autoriser les plongeurs à faire des prélèvements, au cas ou les scientifiques le demanderaient et permettrait d'éviter que les mêmes zones soient prélevées plusieurs fois. Voilà, si tu as des infos utiles dans ce sens et si tu vois des possibilités de synchroniser les actions des plongeurs pour aider nos spécialistes français en écologie marine, n'hésite pas à en faire part. Je crois que nous avons tous conscience de cette agonie, les médias commencent à en parler (Nice-matin du samedi 23/10, Cannes TV le 1er Novembre …) et si nous plongeurs avons une possibilité d'aider à cerner le problème, il ne faut pas la négliger. J'espère que nous aurons l'occasion de nous voir bientôt. Amicalement, Doumé
Dominique H. FFESSM MF2 n°420 PS : j'essaye à tout hasard l'adresse email du site Internet du Comité Régional, peut-être que ce mail te sera transmis. Sinon je t'envoie ma bafouille par la poste. PS : j'ai également envoyé un courrier à l'Environnement (DIREN), pour savoir s'ils avaient connaissance du problème et s'il y a des actions en cours de leur côté. ![]() Direction Régionale de l'Environnement BP120 - Le Tholonet 13603 Aix en Provence cedex 01
Mougins, le 29 octobre 1999. Objet Monsieur, amoureux de la mer et de ses fonds sous-marins, je plonge en Méditerranée depuis plus de vingt ans. Ce que je constate depuis fin septembre m'attriste et m'inquiète beaucoup ! Sur l'ensemble des sites ou j'ai pu plonger dans la région, la faune fixée, essentiellement les éponges et les gorgones sont nécrosées et connaissent un taux de mortalité anormalement élevé. Le phénomène semble n'épargner aucune zone de la région PACA, qui sont touchées à des degrés divers (Antibes, Cannes, St Raphaël, Port Cros etc…). La vitesse d'évolution est rapide, puisqu'en un mois sur la zone de Cannes a Antibes, les éponges qui étaient moribondes fin septembre, sont mortes aujourd'hui et pour la plupart décollées de la paroi ou elles se développaient. Les grandes gorgones rouges, patrimoine de la Méditerranée sont nécrosées et parfois entièrement mortes. De plus la liste des espèces touchées s'allongent de semaine en semaine : Les spirographes, les gorgones oranges et blanches, le corail rouge meurent et d'autres espèces encore semblent touchées à leur tour (nacres, algues vertes, posidonies). Tout cela se passe dans la zone de O à -40 m, là ou se pratique le tourisme sous-marin, en particulier durant la période estivale. Pour avoir échangé des informations avec un grand nombre de plongeurs, le phénomène semble concerner les cotes Italienne jusqu'à Marseille. Ces informations sont corroborées par les scientifiques universitaires que nous avons contacté et qui confirment l'ampleur du problème. Les points vraiment inquiétants aujourd'hui viennent de :
Etes-vous au courant de cette situation sur nos cotes qui parait comme une catastrophe écologique ? Avez-vous eu d'autres témoignages sur le sujet ? Y-a-t-il des actions en cours de votre coté ? Nous plongeurs, sommes prêt à aider les scientifiques, mais il me semble que c'est au Ministère de coordonner les actions de façon officielle, en s'aidant éventuellement des clubs de plongée encore en activité en cette saison, par le biais de la Fédération Française d'Etudes et des Sports Sous-Marin (Commission biologie des comités régionaux). Ceci permettrait :
D'avance merci de vos réponses. Je vous prie, monsieur, de bien vouloir agréer l'expression de toute ma considération.
Dominique H. FFESSM Moniteur 2eme degré 420 ![]() contact Ifremer par mail De nombreux plongeurs et universitaires ont constaté un http://www.multimania.com/fosfore/files/bioflor.htm Merci de nous apporter précisions sur la nature du problème et surtout des orientations d'actions futures concertées ![]() contacts pris par mail par Dominique H. le 19/11/99
Dominique HORST ![]() |
Observations effectuées depuis le 25/09/99 par Dominique H.
CARNET d'OBSERVATION Sous-Marine | ||||
FAUNE & FLORE MEDITERRANEENE | ||||
Dates | Lieux de Plongee | Zones | Profondeurs | Observations |
25-sept-1999 | La Tradelière | Iles de Lérins | 20 - 40 | Eponges grises (Spongia officinalis) ayant un voile blanc et semblant asphyxiée par un dépot vaseux |
26-sept-1999 | La Fouillé | Cannes | 25 | Gorgones rouges (Paramuricea clavata) pelées aux extrémités, voire avec un aspect de branche morte. |
08-oct-1999 | Gabinière | Ile de Port Cros | 25 | Gorgones rouges (Paramuricea clavata) pelées aux extrémités. |
08-oct-1999 | Epave du Donator | Ile de Porquerolles | 45 | Gorgones rouges (Paramuricea clavata) sans atteinte visible. |
09-oct-1999 | Tombant du Vengeur | Iles de Lérins | 0 - 40 | Eponges grises (Spongia officinalis) ayant un voile blanc et semblant asphyxiée par un dépot vaseux. Gorgones vertes (Eunicella singularis) et jaunes (Eunicella cavolini) partiellement pelées et sous un voile de vase de type portuaire. Les Posidonies semblent tondues. |
16-oct-1999 | Petite Francoise | Iles de Lérins | 0-40 | Gorgones rouges (Paramuricea clavata) décapées aux extrémites et à la base du tronc. Corail rouge (Coralium rubrum) mort, gorgones jaunes (Eunicella cavolini) partiellement mortes. Température de surface 21°C, température au fond 20°C. |
17-oct-1999 | La Fourmigue | Golfe Juan | 0-45 | Gorgones rouges mortes dans la zone des 25m et abimées a 45m. Eponges grises mortes, corail rouge mort et spirographes morts. Température de surface 21°C, température au fond 20°C. |
23-oct-1999 | La Fouillé | Cannes | 0-35 | Eau très peu claire après les pluies de la nuit. Gorgones jaunes (Eunicella cavolini) très abimées voire complètement mortes (2,4).Gorgones rouges (Paramuricea clavata) touchées (3). Température de surface 20°C, température au fond 20°C. |
09-oct-1999 | Tombant du Vengeur | Iles de Lérins | 0 - 40 | Eau épaisse. Toutes la surface du tombant est très sédimentées. Eunicella très abimées voire mortes(5).Paramuricea touchées alternent avec individus entièrement morts(1,5).Spongia complètement mortes(6).Vers la surface d'autres espèces sont touchées Udothea(7), Codium(8) et Halocynthia(9). |
06-nov-1999 | Péniche d'Anthéor | Estérel | 26 | Très beaux Mérous. Banc de baracudas d'environ 200 têtes. Température de l'eau 19°C uniforme. |
07-nov-1999 | Pierre-Jacques | Golfe Juan | 0-35 | Gorgones jaunes (Eunicella clavolini) en parfait état. Pas vu de Gorgone rouge sur cette plongée. Température de l'eau 19°C uniforme (malgré la tempête de mistral la veille) |
11-nov-1999 | Le Bataguier | Iles de Lérins | 0-20 | Gorgones jaunes (Eunicella clavolini) mortes à 95%.Seules les gorgones jaunes se trouvant dans des failles sub-verticales semblent avoir résistées.Température de l'eau 18°C |
12-nov-1999 | Le Bataguier | Iles de Lérins | 0-40 | Gorgones rouges (Paramuricea clavolini) mortes à 75%.Température de l'eau 18°C |
13-nov-1999 | Tombant du Vengeur | Iles de Lérins | 0 - 40 | Gorgones rouges (Paramuricea clavolini) mortes à 75% dans la zone des 25m, a 50% dans la zone des 40m. J'ai observé deux gorgones rouges côte à côte et de taille identique, l'une complètement morte, l'autre intact ? Température de l'eau 17°C |
Dans un soucis de coordination des prélèvements, la fiche signalétique suivante vous est proposée.
Merci de vous en inspirer lorsque vous ferez parvenir vos échantillons aux différents scientifiques chargés de les étudier.
Merci de m'en adresser une copie afin que je puisse mettre à jour ces fiches.
Rappel :Prendre soin d'isoler et de correctement conserver les échantillons, c'est à dire dans le formol, dans des bocaux en verre propres. La solution de formol doit être diluée à 5% (exemple : si vous avez du formol à 30%, pour obtenir de l'eau de mer formolée à 5%, il faut faire le mélange suivant : 1 partie de la solution de formol + 5 parties d'eau de mer).
Prélèvements initiaux effectués par Dominique H.
Dates | Lieux de Plongee | Zones | Profondeurs | Nature du Prelevement | Mode conservation |
23-oct-1999 | Tombant du Vengeur | Iles de Lérins | 40 | Paramuricea clavata | Congélation |
23-oct-1999 | La Fouillé | Cannes | 15-25 | Eunicella clavolini | Congélation |
23-oct-1999 | La Fouillé | Cannes | 35 | Paramuricea clavata | Congélation |
23-oct-1999 | La Fouillé | Cannes | 15-25 | Eunicella clavolini | Congélation |
23-oct-1999 | Tombant du Vengeur | 40 et 30 | Paramuricea clavata + Lophogorgia ceratophyta | Eau de Mer + 5% formol | |
23-oct-1999 | Tombant du Vengeur | Iles de Lérins | 25 | Spongia officinalis | Eau de Mer + 5% formol |
23-oct-1999 | Tombant du Vengeur | Iles de Lérins | 7 | Codium bursa | Eau de Mer + 5% formol |
23-oct-1999 | Tombant du Vengeur | Iles de Lérins | 15 | Udothea desfontani | Eau de Mer + 5% formol |
23-oct-1999 | Tombant du Vengeur | Iles de Lérins | 7 | Halocynthia papillosa | Eau de Mer + 5% formol |
Autres interventions
Nom du site | Rascoui |
GPS | Face Hotel Eden Roc (Antibes) |
intervenant | Patrice P. |
date et heure prélèvement | Samedi 13/11/99, 15h |
type échantillon | 1 branche de gorgonne orange sur 30m et un bout d'éponge sur 15m |
profondeur prélèvement | 30m et 15m |
T° eau | |
transmis à | |
date transmission | |